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La [Descente]...
29 septembre 2004

[16h]

Bonjour toi,

Alors que deviens tu ?
Sacré différence de rythme depuis qu’on a arrêté de se parler, de s’écrire, de se téléphoner…
En fait, c’est une pause dans les règles de l’art…

Personnellement, le rythme de la fac ne me convient pas trop. C’est un faux rythme et j’aimerai que la vitesse augmente un peu. Le problème c’est qu’il y a énormément de nouveaux étudiants et les profs se rendent compte petit à petit qu’il va falloir adapter les programmes pour que tout le monde suive.
Donc pour le moment tout va au ralenti… Profitons-en…


Je ne sais pas si tu as eu le temps de réfléchir depuis dimanche dernier.
Cela va bientôt faire une semaine. Est-ce que ce temps t’as été profitable ? As tu pu en tirer tout ce que tu souhaitais ?

Bizarrement, moi qui t’en voulais au début de faire cette pause, je me rends compte jour après jour que j’ai découvert plein de choses. La première, qui doit te sembler évidente, alors que je viens de la comprendre, c’est qu’une relation doit se partager à deux, et que le simple fait d’être deux ne suffit pas à créer la relation.

Je viens de comprendre que lorsque je te faisais plaisir, je cherchais aussi à me faire plaisir… Et que malheureusement je me trompais à chaque fois d’objectif.

D’un autre coté, pourquoi mets tu autant de temps à me répondre ?
Qu’essayes tu de me faire comprendre ?
Si tu penses que tout est fini pourquoi ne me le dis tu pas ?

Quelque part il doit donc bien te rester un petit peu de sentiments pour moi.
Quelque part tu dois encore te souvenirs des bons moments que nous avons passés en vacances… non ? Pourquoi ne nous aiderions nous pas de cette pause pour remettre les choses à plat sur la table ?

Je suis persuadé au fond de moi, que c’est la première fois que tu es confronté à une situation comme celle-ci. C’est la première fois que tu sors avec un garçon qui habite loin de chez toi, et qui tiens autant à toi.

Tu as eu raison de douter de tes sentiments.
Tu aurais tort de les renier.

Je ne cherche que la clarté.
J’aimerai que tu me dise si je peux toujours parler de « nous » ou si je ne peux qu’employer le « toi » et « moi ». Mais je te dis tout de suite que tu ne pourra jamais être ma meilleure amie. Tu es trop différente. J’ai vécu trop de chose avec toi pour que je puisse rester insensible à cela.

Si tu considère, que tu n’éprouves plus rien pour moi. Alors s’il te plait dis le moi, pour que je ne prenne pas ce temps de pause, comme un temps d’espoir, comme un temps de réflexion pour l’avenir. 
Je te laisse encore du temps. C’est pour cela que ce mail n’ira pas te rejoindre dès maintenant.
Mais j’aimerai que tu fasses preuve d’autant d’honnêteté que dimanche. Que tu me dises.

Dis moi oui.
Dis moi non.
Dis moi je ne sais pas.

Pour que je sache que tu ne me cache rien.
Encore une fois, si il te faut du temps, dis le moi… tu l’auras, mais dis le moi !

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Commentaires
M
Bienvenue dans le monde merveilleux du doutage sans fin.<br /> J'ai une situation qui s'apparente à la tienne, si tu trouves un remède, je prends !<br /> <br /> Et médite ce chakra:<br /> "Demain, ce sera pire"<br />
La [Descente]...
  • Pourquoi faut-il toujours attendre que çà aille mal pour écrire ce que l'on ressent. Suivez heure après heure, jour après jour, ma longue descente... Je ne sais pas où je vais... Vous le découvrirez en même temps que moi.
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